[Continuer autrement]

Continuer autrement
Continuer autrement

🌿 Semaines après semaines 🌿
C’est ici que s’ouvre une nouvelle année, placée sous le signe du ressourcement et de l’écoute — l’écoute attentive, semaine après semaine, de ce que me murmure mon jardin-forêt en devenir.

Je poursuivrai le partage de cette aventure vivante en publiant une photo chaque semaine : 52 images, choisies avec soin, au fil des saisons et de leurs métamorphoses. Chacune d’elles portera un fragment de cette histoire naturelle, faite de patience, de surprises et de liens tissés avec le vivant.

Derrière cette démarche, il y a une conviction : nous pouvons continuer à penser et à ressentir les êtres aimés, même au-delà du visible. C’est une autre manière d’être présent au monde, d’habiter la vie autrement — avec le cœur en éveil.

Depuis quelques années, ce qui me touche profondément, c’est le désir de faire de mon environnement le plus proche un refuge pour la biodiversité. Créer un lieu où la vie soit douce, où chaque espèce, du plus petit insecte à la plus ancienne racine, trouve sa place. Cela passe par la nourriture, par le potager, bien sûr, mais aussi par cette attention portée à tous ceux — visibles ou discrets — qui œuvrent silencieusement à la résilience de la terre.

On pourrait y voir un défi, mais je ne le vis pas ainsi. Semaine après semaine, ce sera avant tout une continuité, un chemin que je poursuis avec ceux que j’aime, présents ou absents, visibles ou invisibles. Un fil de vie qui ne se rompt pas, mais qui se tisse autrement.

Le seul véritable guide de ce projet sera la vie elle-même : faire vivre mon jardin, et à travers lui, célébrer toute la richesse de sa biodiversité. 🌿
Vous pouvez retrouver la genèse, le pourquoi du comment de ce projet ici

CONTINUER AUTREMENT _ 01
Les champignons, gardiens discrets de la vie.
Sous la surface des forêts et des jardins, un réseau invisible œuvre sans relâche : le mycélium. Véritable toile vivante, il relie les plantes entre elles, partageant nutriments, eau et informations. Les champignons, fruits de ce réseau, transforment la matière morte en richesse fertile, nourrissant la terre et régénérant les écosystèmes. En permaculture, ils rappellent que la coopération est la clé de l’abondance — et que la vie, même cachée, est toujours à l’œuvre.


02-Le fragile équilibre du vivant

CONTINUER AUTREMENT _ 02
Le fragile équilibre du vivant.
Je ne suis pas encore experte des libellules et des demoiselles,
mais il me semble reconnaître, sur cette photo, deux Phantom Darner aux ailes diaphanes.
Le mâle, dans un élan de vie, a tenté d’emporter sa compagne pour l’union aérienne, cette danse fragile que le vent lui-même ose à peine troubler.
Hélas, la rencontre portait déjà la trace du drame: notre chat, curieux chasseur, était passé par là, laissant la femelle blessée, son vol brisé avant l’étreinte.
Ainsi va la nature, merveilleuse et impitoyable tout à la fois.
Sous la lumière du jour, la beauté s’entrelace à la cruauté, et chaque battement d’aile raconte la fragile obstination de vivre.


03-Petite parenthèse ensoleillée

CONTINUER AUTREMENT _ 03
Petite parenthèse ensoleillée.
Il faut bien le dire, le soleil n’a pas beaucoup brillé cette semaine… sauf jeudi matin ! J’en ai profité pour capturer la beauté des asters en ce début d’automne. Ces fleurs, fines et lumineuses, apportent une touche de gaieté alors que la saison se fait plus fraîche. Leurs nuances de violet, de rose ou de blanc semblent retenir un peu de l’été. C’est un vrai plaisir de profiter de la lumière douce de saison et, entre deux gouttes de pluie, d’observer leur élégante simplicité.


03-Petite parenthèse ensoleillée

CONTINUER AUTREMENT _ 04
L’enfant et l’arbre
L’automne est de retour, saison des noix et des merveilles.
La nature s’enflamme, offrant un festival de couleurs.
Parmi tous les arbres, le liquidambar règne en maître :
ses feuilles se parent tour à tour de jaune, d’orange, de rouge éclatant et de bordeaux profond.Devant lui, un petit d’homme s’arrête, émerveillé.
Dans ses yeux se reflète la grandeur et la splendeur de l’arbre,
et, l’espace d’un instant, nous retrouvons notre âme d’enfant.


05- Quand le jardin-forêt respire

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Quand le jardin-forêt respire
Dans cette image, tout se joue dans le flou et la lumière. Les tiges fines se mélangent à des reflets doux, presque cotonneux, comme si l’air lui-même était devenu matière. Au centre, quelques graines légères de nos myscanthus se détachent, nettes juste ce qu’il faut pour attirer l’œil.
On a l’impression d’observer un moment suspendu, où la nature ralentit et laisse voir des détails que l’on remarque rarement. Une simple branche, éclairée par le soleil, devient alors un point d’ancrage dans un décor volontairement indéfini. Notre « forêt-jardin en devenir » respire…


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